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jimmy choo paris Réconciliation au Rwanda une q

 
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ierm8ec8




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PostWysłany: Pon 14:32, 21 Paź 2013    Temat postu: jimmy choo paris Réconciliation au Rwanda une q

Arrivé au avec la victoire du Front patriotique rwandais (FPR), à l'issue du génocide, le président Kagame a jeté les bases d'un projet de réconciliation fondé sur la création d'un nouveau mythe national. "Le a choisi l'option , après le génocide, de l'existence ethnique, dans un discours du type 'Nous sommes tous Rwandais, quelle que soit notre ethnie : plus de Hutus, plus de Tutsis'", analyse Emmanuel Klimis, politologue aux facultés universitaires Saint-Louis, en . "Une idée terriblement ambitieuse qui fait fi du fait que [url=http://www.xaybs.cn/E_GuestBook.asp]abercrombi[/url] les ethnies, après un génocide, existent", commente Valérie Rosoux, chercheuse à l'Université catholique de Louvain, en Belgique. "Ce n'est certainement pas par des changements structurels et législatifs sur le court terme, qu'un phénomène sociologique, et pas seulement politique, peut-être démonté."
Mais les limites du système sont rapidement apparues. Ces juridictions ont vu leur mandat circonscrit aux crimes commis jusqu'en décembre 1994, ce qui a de facto exclu les crimes commis par la suite par l' patriotique du Rwanda, le bras é du FPR. "Avec l' d'une partie de la population de ce cadre judiciaire, il est difficile de d'un système permettant de une réconciliation. C'est là où le b?t blesse en termes de rapprochement des communautés", analyse Valérie Rosoux. Par ailleurs, ce système a été considéré insuffisant par une partie de la population, qui a estimé que certains accusés avaient été libérés trop rapidement. Emmanuel Klimis pointe une autre dérive de ce système, qui a été aisément instrumentalisé [url=http://www.jeremyparendt.com/jimmy-choo.php]jimmy choo paris[/url] pour régler des contentieux fonciers. "Il y a un enjeu important sur l'occupation de l'espace dans ce territoire petit et surpeuplé, qui a vu un retour massif de réfugiés au moment de la pacification du pays", note-t-il. Certaines personnes y vont [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] vu un moyen de s' des terres.
a exprimé, lors de sa première visite en France, sa volonté de "tourner la page des différends du passé". Une page tragique que les deux ethnies Hutu et Tutsi tentent de , depuis la guerre civile qui les a opposées, en suivant, à marche forcée, un processus de réconciliation nationale initié par le régime.
Mais la pierre angulaire de ce système repose sur les juridictions populaires, appelées Gacaca, et traditionnellement dévolues au contentieux de droit civil. Un système original privilégié par les autorités afin de désengorger les , où s'entassaient les auteurs présumés du génocide, ainsi que pour [url=http://www.thehygienerevolution.com/hollister.php]hollister[/url] "favoriser un sentiment de justice et de réconciliation", commente Valérie Rosoux. Les aveux des accusés y sont lus devant la communauté locale, composée des rescapés et des familles de victimes, et débattus, souvent sur les lieux-mêmes du crime. La communauté, assistée des juges élus en son seing, décide ainsi du sort des accusés. Ce système, mis en place dès 2001, a permis de la majeure partie des exécutants du génocide, ainsi que des cas de pillage, soit, à ce jour, plus d'un million et demi de dossiers, selon les derniers chiffres communiqués par les autorités rwandaises.
"La mise au jour de ce qui s'est passé a été douloureuse. Il était na?f de que tout le monde allait se dans les bras", commente Hélène Dumas. Mais, "les?gens vivent ensemble, poursuit-elle, c'est une des spécificités du Rwanda : bourreaux et victimes cohabitent, sur la même colline, dans le même village, dans la même rue". "Il est difficile de dans quelle mesure certaines démarches sont naturelles", interroge Valérie Rosoux. "Il y avait un impératif de pardon pour les victimes et les survivants qu'ont intimé, à un certain moment, les autorités officielles. Ce que cela va à long terme laisse assez sceptique", poursuit-elle, insistant sur l'"attitude pragmatique [de la population]" : "parce qu'on n'a pas le choix". "Parce qu'il faut bien , de fait, une réconciliation s'est mise en place", renchérit Emmanuel Klimis. Cette abnégation se fait, selon lui, au prix de nombreuses souffrances. Dans la diaspora, ajoute-t-il, où l'impératif du pardon s'exerce moins, on est très loin de ce discours de tolérance et de pardon.
Le travail judiciaire au sein des juridictions Gacaca devrait être achevé d'ici à décembre 2011 et lieu à la publication d'un rapport. "Ce sera un jalon important dans le processus de justice qui a lieu au Rwanda", estime Hélène Dumas. "Du point de vue officiel, la fin du [url=http://www.gotprintsigns.com/abercrombiepascher/‎]abercrombie soldes[/url] processus judiciaire est le signe qu'une page se tourne", indique-t-elle. Pourtant, les spécialistes restent sceptiques sur le succès de ce processus imposé par le . "Les résultats sont visibles de l'extérieur, mais quand on gratte un peu, on n'a pas du tout un sentiment général de réconciliation", estime Emmanuel Klimis.
LES LIMITES D'UN SYST?ME

La question demeure, estime Valérie Rosoux, de si "ont été semées les graines qui vont une coexistence favorable ou assez rapide ou si cela signifie seulement que l'antagonisme est gelé, suspendu [url=http://www.thehygienerevolution.com/hollister.php]hollister france[/url] jusqu'à un vide de ?" Quoi [url=http://www.jeremyparendt.com/Barbour-Paris.php]barbour france paris[/url] qu'il en soit, "la question de la réconciliation ne se compte pas en années, mais en générations", analyse Valérie Rozoux. "1994, ?a semble loin, mais sur l'échelle de l'histoire, c'est vraiment très court pour des survivants beaucoup et espérer que ceux qui les entourent puissent de l'avant." Il faudra, pour cela, que le Rwanda réussisse à écrire une version consensuelle de l'histoire du génocide. Depuis 1994, tous les enseignements d'histoire ont été suspendus, à défaut d'être parvenus à ce consensus.
TOURNER LA PAGE
JURIDICTIONS POPULAIRES POUR D?SENGORGER LES PRISONS

Dès le 8 novembre 1994, le Conseil de sécurité de l'ONU a mis en place le Tribunal pénal pour le Rwanda (TPIR), à Arusha, en , afin de les planificateurs du génocide. Malgré des critiques et la persistance de nombreuses zones d'ombre, à l'instar de l'incapacité du TPIR à au jour l'existence ou non d'un plan systématique d'extermination des Tutsis, le tribunal a pu de nombreux hauts responsables : comme le premier ministre de l'époque Jean Kambanda, condamné à la prison à vie. Le mandat du TPIR a été étendu jusqu'à fin 2012, afin d' les derniers cas en instance.
L'idée de justice a été centrale dans le processus de réconciliation nationale. "Il était clair qu'il n'y aurait pas d'impunité pour les planificateurs et les auteurs, car l'impunité a été considérée comme [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] l'une des causes du génocide de 1994", note Hélène Dumas, historienne à l'EHESS (Ecole des hautes études en sociales), [url=http://www.nzly.cn/guestbook.asp]abercrombi[/url] en référence aux pogroms impunis des Tutsis dans les années 1960.
LA [url=http://www.tagverts.com/barbour.php]barbour online shop[/url] COMME BASE DE R?CONCILIATION
"Le système des Gacaca a été considéré comme un moyen de réconcilier la population rwandaise, sauf que c'était un argument essentiellement politique. Il était un peu na?f de qu'en mettant les gens ensemble pour du génocide, cela apaiserait les choses. Au contraire, cela a créé de grandes tensions au [url=http://www.giuseppezanottipaschere.com]giuseppe zanotti sneakers[/url] sein des communautés", commente Hélène Dumas. Pourtant, il n'y a jamais eu de levée de boucliers contre ce système et l'optimisme était même de mise lors de leur mise en place en 2005, car "la population y a vu une fa?on de conna?tre la vérité et [url=http://www.wuchengminzheng.gov.cn/dy_GuestBook.asp]hollister[/url] de les corps", poursuit-elle.
Des critiques qui doivent toutefois être nuancées. "Après des crimes d'une telle ampleur, tout ce qui allait être mis en place allait prêter le flanc à la critique", indique Valérie Rosoux. "Sans les Gacaca, il n'y aurait pas eu moyen de justice au vu des [url=http://www.teatrodeoro.com/hollisterde.php]hollister deutschland[/url] conditions matérielles et de l'état de l'appareil judiciaire au Rwanda après 1994", précise-t-elle. Ainsi, si le travail au sein de ces tribunaux n'a pas été suffisant pour de réconciliation à l'échelle du pays, les Gacaca ont tout de même permis une "avancée, en espérant que ce ne soit pas une bombe à retardement en termes de frustration", conclut Valérie Rosoux.
Ce système, basé sur la recherche de la vérité et du pardon, a été rendu possible par l'instauration de libérations conditionnées au passage aux aveux, ayant abouti à 50 000 libérations en 2003 et 2005, selon Hélène Dumas. Après leur libération, les prisonniers se trouvaient pris en charge au [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] sein des camps Ingando, des camps de solidarité destinés à leur réintégration dans le "nouveau Rwanda". L'idée de la Commission nationale pour l'unité et la réconciliation, instigatrice du projet, est [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] "de progressivement ces camps en une sorte de service civique obligatoire qui, d'ici à cinq ans, s'imposerait à l'ensemble de la ", précise . Un projet qui laisse sceptique le politologue. "Les gens font semblant de répéter ce qu'on leur dit, mais ils n'y croient pas une seconde. Il n'y a pas pas d'effet général sur le développement d'un sens civique national."


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