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barbour outlet Opéra, le complexe japonais

 
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ierm8ec8




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PostWysłany: Śro 14:24, 11 Wrz 2013    Temat postu: barbour outlet Opéra, le complexe japonais

William Matteuzzi constate cependant que la carrière des chanteurs japonais est souvent assez brève. La faute, dit-il, à un enseignement qui ne respecte pas [url=http://ecez.info/plus/view-47704-1.html]woolrich parka LAssemblée vote la déclaration de[/url] assez le développement naturel du corps et la maturité psychologique. "Ils les font trop vite, envoient leurs meilleurs éléments trop t?t dans des concours internationaux où ils chantent des choses trop difficiles : ?a tue les voix."
Il semblerait cependant que le véritable ennemi du chanteur japonais soit le Japonais lui-même. A l' Showa, fondée par le baryton et aujourd'hui dirigée par son fils, Kyosuke (également directeur de la Foundation), le verdict du professeur Mastumoto est sans appel. "Les Japonais n'ont pas assez de poumons. Ils [url=http://www.mylnefieldanalysis.co.uk/barbour.html]barbour outlet[/url] ont des voix trop fragiles et sont victimes de l'éducation qui conditionne les corps et les mentalités. Tout cela est très difficile à !"
Autre facteur aggravant, le public japonais. Il est réputé conservateur, plus attaché au glamour et aux valeurs élitaires de cet art qu'au fait artistique lui-même, plébiscitant les onéreuses tournées au Japon de la Scala (Milan), du Met (New York) ou du Thé?tre Mariinski (Saint-Pétersbourg). William Matteuzzi ne m?che pas ses mots : "Les Japonais veulent de la marque : il faut s' en Gucci, en Armani et à l'opéra écouter des chanteurs italiens, allemands ou américains !"
Au point que Mihoko [url=http://www.getconversational.com]hollister france[/url] Fujimura, programmée pour la première fois en 2001 dans le "Ring" monté à Tokyo, avoue craint de ne pas dans son pays "le même succès qu'en Europe. Au Japon, pour être considéré comme un vrai chanteur d'opéra, il faut d'abord être reconnu [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey outlet[/url] à l'étranger", conclut-elle.
lyriques mondiales. Et, dans le même temps, les Japonais se font plus rares. A quelques exceptions près : la [url=http://www.rivaluta.it/css/moncler.html]moncler sito ufficiale[/url] mezzo-soprano , adoubée notamment dans le répertoire wagnérien et au , où elle chante tous les étés depuis 2002.
"Ils n'ont pas une voix suffisamment puissante pour avec celles des autres chanteurs et aux oreilles du public japonais", explique-t-il, ajoutant que le programme d'étude comporte, entre autres, des cours de body-building. A cela s'ajoute, selon M. Sato, l'écueil de la langue et de la mentalité japonaises, qui privilégie le groupe à l'individu et fait de la pudeur une vertu cardinale.
Pour lui, tout n'est qu'une affaire de . "On avait des Japonais à Vienne ou à Milan, on a maintenant des Coréens et des Chinois !", lance-t-il, un rien bravache, avant de reconna?tre qu'au Japon, "à force d'être sérieux, on fait [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin[/url] le plaisir à la trappe" et que les Coréens, plus passionnés et extravertis, sont avantagés pour l'opéra. Mais, selon lui, le mal vient aussi de plus près : "Au Japon, les infrastructures actuelles ne permettent pas de des chanteurs de classe internationale."
Le lendemain, à l'Opéra du Nouveau Thé?tre national de Tokyo, la première des , de Mozart, ne [url=http://hnacg.com/home.php?mod=space&uid=539][/url] comportait aucun nom japonais. Tous figuraient dans la seconde distribution. Même constat pour les neuf productions lyriques occidentales de la saison dans cette salle inaugurée en 1997, emblématique des nouvelles visées culturelles du . Interrogé sur cet état de fait, le responsable de l'école de chant de l'Opéra Studio, Kazuto Sato, assure que des Japonais dans Wagner ou même dans Verdi est quasiment mission impossible.
"Ceci est affaire de conjoncture, explique-t-il. La génération actuelle, née dans le confort économique, a tout eu et n'a pas été préparée à se , alors que Chinois et Coréens, qui ne gagnent pas leur vie chez eux, ont l'énergie suffisante pour à l'étranger. Peut-être faudra-t-il la génération suivante ?"
Mihoko Fujimura a pris part aux deux meilleures productions wagnériennes de ces dernières années en . C'était en 2005. Au Grand Thé?tre de Genève, dans le fameux Tristan mis en scène par Olivier Py, où elle était Brang?ne, la fidèle servante d'Isolde. Puis à Paris, au Thé?tre du Ch?telet, dans le cycle du "Ring" réglé par Bob Wilson. Elle y incarnait une Fricka de grande classe, la seule à être scéniquement en phase avec cette version ultra-stylisée, inspirée du thé?tre n?.
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Plus récemment, le 9 octobre 2010, dans le cadre des in Tokyo, ce n'était plus Wagner mais Verdi. Mihoko Fujimura chantait la partie d'alto solo du Requiem donné au Tokyo Forum sous la direction de Ion Marin. A la fin du concert, malgré le succès public, un des organisateurs regrettait qu'il n'y ait pas au Japon "une voix japonaise capable de une salle sur son seul nom et que Mme Fujimura commen?ait seulement depuis 2009 à quelques récitals".
La génération suivante ? Celle qui aura fait son deuil du Japon, modèle d'expansion jusqu'à l'éclatement de la bulle financière au début des années 1990, et surmonté la mondiale, à peine relevée de sa décennie dite "perdue". Qui aura surtout, par les [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]nike air jordan pas cher[/url] initiatives et les financements culturels publics qui se sont multipliés ces quinze dernières années au Japon, réinventé une image claire d'elle-même et de ses pratiques culturelles, non seulement face à l'expansion de ses voisins asiatiques mais aussi vis-à-vis du [url=http://www.mycacn.com/forum.php?mod=viewthread&tid=36481&fromuid=140]barbour outlet Une campagne de Force ouvrière en dessins animés Question(s)[/url] reste du monde.
Cela n'embarrasse pas la célèbre Fondation d'Opéra NikiKai, créée en 1952, qui a pour but de défendre avant tout les chanteurs japonais et assure à ses quelque 2 500 artistes lyriques, moyennant cotisation, un certain nombre de productions d'opéra, une sécurité sociale et [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] une en cas de funérailles. Le directeur de production et du marketing, , a en effet, dit-il, constaté l'offensive lyrique chinoise et coréenne, devenue tangible même sur le territoire japonais.
Mihoko Fujimura se souvient par ailleurs de ses débuts difficiles en . "En 1995, j'auditionnais à Munich après une master class avec Hans . Je pensais du travail dans l'un des 60 opéras de ce pays. On me dit que j'avais une belle voix et du charisme mais que l'on m'avait préféré une chanteuse allemande pour la seule raison que j'étais asiatique. Je devais donc être meilleure que n'importe quelle Européenne, Américaine - ou chanteuse blanche !"
Un son de cloche heureusement nuancé, sinon invalidé, par le ténor italien , rossinien grand teint, qui dispense cours et classes de ma?tre depuis de nombreuses années à Showa. Pour lui, les aspects physiologiques sont tout à fait secondaires. "Bien s?r, le problème de la langue existe : ils n'ont pas les neuf voyelles de l'italien, et la prosodie japonaise, qui place consonnes et voyelles dans le même espace, fait qu'ils ont tendance à la m?choire inférieure au lieu [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich bologna[/url] de l'. Mais il y a au Japon de très grandes voix. Il n'y a qu'à la structure des visages, elle est faite pour résonner."
L'opéra, qui impose par essence des visées narcissiques, appara?t comme un art fondamentalement antijaponais. "Ils sont trop modestes, poursuit . Les professeurs étrangers apprécient leur sérieux mais pointent un énorme [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk[/url] manque de confiance en eux. Ils n'ont pas assez d'ego, mais ?a va ." Il évoque la soprano Eri Nakamura, juste sortie de la première promotion de l'Opéra Studio, qui commence à parler d'elle depuis qu'elle a remplacé au pied levé la star russe , en 2008, à , dans le r?le de Juliette d'I Capuletti e i Montecchi, de Bellini.
La Corée et plus encore la n'étaient pas encore nées "opératiquement" parlant que le Japon professait déjà un amour immodéré pour la musique occidentale et l'art lyrique, adoptés dès l'ère Meiji (1868-1912). [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich parka[/url] La première cantatrice japonaise, (1884-1946), qui intégra la section d'opéra du Thé?tre impérial (Teikoku Gekijo), a jeté les bases de l'enseignement de l'opéra au Japon - la 6e édition du concours qui porte son nom (Shizuoka Competition) se tiendra en novembre 2011.
C'est elle qui inaugura la longue cohorte des Madame Butterfly, geisha préposée au sacrifice et sauvée par l'honneur samoura? du suicide. Facilité ? Caricature ? Le r?le recèle une vérité plus parlante qu'il n'y para?t, qui renvoie à un certain sentiment d'infériorité des Japonais. "Nous nous battons encore aujourd'hui contre un complexe vis-à-vis des Blancs, [url=http://www.mansmanifesto.com]doudoune moncler[/url] né de la défaite de 1945, affirme Mihoko Fujimura. Les Américains et les Occidentaux sont toujours plus grands, plus baraqués, plus beaux que nous !" Le temps n'est pas si loin où des acteurs japonais jouant le thé?tre européen se dotaient de faux nez pour para?tre plus occidentaux.
Comme une grande partie de l'élite artistique du Japon, la cantatrice a fait ses classes dans la prestigieuse université tokyo?te de Geidai (Geijutsu Daigaku), rivale de Showa. C'est là que nous rencontrons - petite salle et grand piano - [url=http://www.re-tek.co.uk/abercrombie.html]abercrombie and fitch[/url] le ténor verdien , qui fut le premier Japonais à au Festival de Salzbourg et fit carrière en (Milan, Rome, Naples), à , Paris et Lyon.


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