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La Tata Nano répond à ces critères et fait de Ratan Tata, à 70 ans, le digne [url=http://www.buynflticketsonline.com]NFL Tickets[/url] héritier d'Henry Ford. Ce n'est pas la seule chose qu'ils aient en commun : l'industriel indien et son groupe sont très impliqués dans la philanthropie. Et, comme [url=http://www.achbanker.com/home.php]www.achbanker.com/home.php[/url] Ford, dont le succès de la Ford T a contribué à l'adoption du Federal Aid Road Act en 1916, Tata pense que l'augmentation du nombre de conducteurs [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich parka[/url] contraindra le gouvernement indien à accélérer son programme d'infrastructures routières. Mais, au-delà de l'héritage, Tata apporte une autre vision aux pays émergents et au milliard de consommateurs potentiels qu'ils recèlent. Il envisage pour la Nano un système d'assemblage dans des unités à bas co?t un peu partout dans le pays, placées sous la responsabilité de "jeunes entrepreneurs" formés par Tata Motors, et aussi en ou en . Tout cela, dit-il, "c'est faisable, mais on n'est pas obligés de le de la manière conventionnelle dont l'Occident aborde ces produits. L'Occident, lui, ne vise pas le bas de la pyramide".
fin à la production de la 2 CV et proposa de la au gouvernement indien. Toute socialiste qu'elle était, l' dédaigna [url=http://www.getconversational.com]hollister france[/url] l'offre des Fran?ais : ce n'était pas une voiture du pauvre qu'il lui fallait, [url=http://www.datingsite.in/blogs_full.php?id=205249]mulberry outlet Ancelotti dément avoir annoncé s[/url] mais une haut de gamme pour ses apparatchiks. Les choses se seraient-elles passées autrement si Ratan Tata, le père de la Tata Nano, avait été au gouvernement ?

Pas forcément. D'abord, Ratan Tata n'aurait pas été au gouvernement. L'homme qui passera à la postérité comme l'Indien qui a lancé, le 10 janvier 2008, la voiture la moins chère du monde vient d'une longue lignée d'entrepreneurs. Son arrière-grand-père, Jamshedji Nusserwanji Tata, a commencé dans le textile, en [url=http://www.52zol.com/forum.php?mod=viewthread&tid=166421&extra=]barbour factory shop Réforme fiscale et le quotient conjugal[/url] créant l'entreprise familiale en 1870. Architecte et ingénieur formé à Cornell puis à Harvard, Ratan a pris la tête [url=http://www.mansmanifesto.com]doudoune moncler homme[/url] de Tata Sons en [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] 1991. Depuis, le groupe Tata a racheté Tetley Tea, la première société de thé britannique, Corus Steel, le géant anglo-néerlandais de l'acier, il fait le tiers de son chiffre d'affaires à l'étranger et s'apprête à Jaguar et Land Rover.
S'il remporte le pari de la Nano, avec le talent de l'ingénierie indienne, aura redéfini pour ce milliard d'acheteurs la notion d'accessibilité. Voilà son innovation.

Il n'est pas le premier à cette vision. "La révolution, c'était la Ford T, affirme Patrick Fridenson, historien de l'industrie automobile à l'EHESS, et l'ouverture à un créneau de masse avec un véhicule simple et robuste." C'était en 1908, exactement un siècle avant la Tata Nano. Il en a été vendu 15 millions, plus qu'aucun autre modèle. Entre-temps, plusieurs européens ont adapté la recette d'Henry Ford, dont Citro?n, qui avait donné comme cahier des charges au concepteur de la 2CV, en 1936 : "Quatre roues sous un [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich bologna[/url] parapluie, un véhicule économique et s?r, capable de 4 personnes et 50 kg de bagages." La "voiture du peuple", Volkswagen en allemand, c'est Hitler qui l'a imposée, en présentant ses exigences à Ferdinand Porsche en 1933 : con?ue pour une de cinq, elle devait 100 km/h et co?ter 1 000 Reichsmark - le prix d'une moto. Cela donna la Coccinelle. Plus près de nous, la Logan de Renault a [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey outlet[/url] renouvelé le genre. Pour tous ces modèles, la clé de la réussite, souligne Patrick Fridenson, "c'était la qualité, l'innovation, l'ingéniosité. un progrès réel. La voiture du peuple ne doit pas être celle du riche appauvrie".
Ensuite, Ratan Tata aurait peut-être jugé que le marché indien n'était pas prêt pour la "voiture du peuple". Lorsqu'il [url=http://www.rivaluta.it/hot/hogan.asp]hogan outlet[/url] a con?u l'idée de la voiture à 100 000 roupies (1 700 euros), en 2003, lui qui n'avait que cinq ans d'expérience dans l' automobile, les experts ont ricané. Mais Tata avait fait ses calculs. "En Inde, expliqua-t-il en 2006 [url=http://www.rivaluta.it/css/moncler.html]moncler sito ufficiale[/url] à une revue spécialisée, on a 1 milliard d'habitants, 17-18 millions de plus chaque année, et une classe de consommateurs [url=http://www.rivaluta.it/hot/hogan.asp]outlet hogan[/url] de 250 millions. Dans le secteur automobile, on ne s'intéresse qu'au haut de la pyramide, et c'est là qu'ont été vendues 1 million de [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]giubbotti peuterey[/url] l'an [url=http://t.ybmanhua.com/discussion/16554/barbour-outlet-les-fran-ais-sillustrent-aux-louis-vuitton-pacific-series]barbour outlet Les Fran ais sillustrent aux Louis Vuitton Pacific Series[/url] dernier. Est-ce là le vrai potentiel du marché indien ? On a aussi vendu l'an dernier 6 millions de motos et de trois-roues : si un constructeur peut ce marché-là, les perspectives sont immenses. Et Tata pense que c'est faisable. Si on a une petite voiture en tête, alors il faut être audacieux, quelques risques et une échelle de du produit bien plus large, en Inde ou ailleurs. Si on ne le fait pas, les Chinois le feront." Tata a vu émerger une classe moyenne qui ne peut plus se des trajets à cinq sur une , y compris la belle-mère et le dernier-né, mais pour laquelle les véhicules proposés sur le marché ne sont pas abordables.